Les promeneurs champêtres pourront s’aventurer dans les dix mille hectares du massif forestier, admirer des chênes tricentenaires et faire le tour des cinq étangs qui s’y reposent. Un petit sentier suit les détours des rives et entraîne les plus intrépides dans les recoins des sous-bois. Avec pas moins de 85 fontaines et sources répertoriées, la forêt de Tronçais invite à une balade merveilleuse et surprenante. La fontaine Bégault, la fontaine Saint Mayeul ou la fontaine de Viljot sont des haltes de fraîcheur appréciables. Autre étape de la visite, la futaie Colbert, avec ses chênes tricentenaires, qui se dresse telle une véritable cathédrale végétale.
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Beaucoup plus vaste à l’époque gallo-romaine, la forêt commença à être défrichée au Moyen Age. Propriété des ducs de Bourbon jusqu’en 1527, elle est rattachée à la couronne de France sous François Ier et appartient depuis à l’Etat. A ce titre, elle est gérée par l’ONF (Office National des Forêts).
En 1670, Colbert décide de son réaménagement. Des plantations y sont faites en vue de la production de bois de marine. En 1788, Nicolas Rambourg obtient une concession sur les deux tiers de la forêt afin d’alimenter en charbon de bois ses forges installées à Tronçais.
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